Fonction publique : un rapport alerte sur la crise d’attractivité

Fonction publique : un rapport alerte sur la crise d’attractivité

Главная страница » Fonction publique : un rapport alerte sur la crise d’attractivité

Les ministres se succèdent, mais le désamour pour la fonction publique persiste. Ce n’est pas la première crise d’attractivité qu’elle connaît, mais celle-ci est d’une ampleur inédite.

Ce désamour n’est toutefois pas irrémédiable et des solutions existent. C’est le constat dressé par France Stratégie dans un rapport intitulé « Travailler dans la fonction publique : le défi de l’attractivité », publié lundi 9 décembre.

Un travail de dix-huit mois portant sur les trois volets de la fonction publique – État, territoriale et hospitalière – qui permet de dresser un panorama global sur les ressorts d’un malaise généralisé à l’ensemble des métiers.

Augmenter les rémunérations, améliorer les conditions de travail, revaloriser les avantages notamment face au secteur privé… Les pistes proposées pour améliorer une situation alarmante ne manqueront pas de conforter les organisations syndicales, puisqu’elles correspondent à leurs revendications depuis de nombreuses années.

« Nous adressons un message d’alerte aux décideurs parce que cette crise s’installe dans le temps, elle a une dizaine d’années et elle est amenée à durer », signale Emmanuelle Prouet, coordinatrice du projet chez France Stratégie.

Insatisfaction salariale

Le rapport va à rebours des pistes ou des réponses proposées par les ministres successifs. Alors que Stanislas Guerini envisageait de faciliter les licenciements de fonctionnaires et de supprimer les catégories A, B et C, France Stratégie préconise de « combiner la garantie de l’emploi avec des perspectives d’évolution et de progression ».

Plus récemment, plutôt que de viser « une consolidation des avantages à travailler dans la fonction publique pour en faire des arguments d’attractivité », Guillaume Kasbarian souhaitait aligner les règles d’indemnisation des agents publics en arrêt maladie sur celles du privé.

Le Monde

Post navigation

Leave a Comment

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *