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TRIBUNE
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Au moment où l’Etat impose aux collectivités une politique d’austérité inédite, la Haute-Savoie célèbre l’officialisation de la concession de l’A412, un projet routier climaticide et une aberration anachronique en termes économiques et écologiques, relève un collectif d’élus du département et de Suisse.
A l’heure de la disette budgétaire généralisée, il semble raisonnable de revoir un certain nombre de projets non essentiels et de concentrer les efforts d’investissements sur la pérennité des services publics pour l’ensemble de la population. Et à l’heure de l’urgence climatique absolue, il paraît pour le moins rationnel de stopper l’ensemble des vieux projets d’infrastructures venant artificialiser les sols pour privilégier la sauvegarde des terres agricoles. En 2024, ce simple constat factuel devrait être partagé par l’ensemble de la classe politique. Pourtant, dans le Chablais, au bord du lac Léman et à quelques encablures de Genève, un groupe d’élu·es de droite, chaperonné par le lobby autoroutier, résiste encore et toujours à la nécessaire transition.
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Ainsi le 11 octobre dernier, lors du congrès des maires de Haute-Savoie, la ministre du Partenariat avec les territoires Catherine Vautrin, aux côtés du ministre de l’Economie Antoine Armand, annonçait avoir signé le document officialisant la concession de l’A412, la future autoroute tant controversée dite «du Chablais» entre Machilly et Thonon, à l’entreprise Eiffage. Le président du conseil départemental Martial Saddier, la députée du Chablais Anne-Cécile Violland, la sénatrice de Haute-Savoie Sylviane Noël et l’ensemble des élu.es présent.es saluaie
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