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Décryptage
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Après la censure de Michel Barnier, le chef de file des députés LR et le ministre de l’Intérieur démissionnaire se livrent à une lutte d’influence en coulisses, révélant des ambitions contradictoires.
Il faut se méfier des sourires trop larges. Fin novembre, Laurent Wauquiez reçoit Bruno Retailleau sur ses terres de Haute-Loire. Au ministre de l’Intérieur, l’ancien président d’Auvergne-Rhône-Alpes vante son bouclier de sécurité, un dispositif de caméras de surveillance sur les routes du département. Un «concept qui colle pile-poil à ce qu’on veut faire», s’enthousiasme Retailleau. Entre les deux figures LR, les amabilités s’enchaînent. Devant la presse, Wauquiez encense ce ministre aux «valeurs fortes», aux «idées claires», «qui n’a pas la main qui tremble»… Un «ami». A son tour, l’ex-chef de file des sénateurs LR assure avoir besoin des parlementaires de son camp pour réussir. Au passage, le Vendéen reconnaît avoir eu par le passé quelques «difficultés» avec l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy. Toutes ne semblent pas dissipées… Et après la chute de Michel Barnier, la petite musique d’une rivalité entre les d
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