:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/K3J4CMZJ3ZHQ7NEMSIUNL32QJ4.jpg)
A la barre
Article réservé aux abonnés
Dossiers liés
Lors d’un interrogatoire «de mi-parcours» ce vendredi devant la cour criminelle du Vaucluse, l’accusé principal a une nouvelle fois répété que les hommes impliqués avaient une «parfaite connaissance» de l’état de Gisèle Pelicot, distillant de nouveaux détails sordides, donnant à voir l’étendue de son système de violences.
Avertissement
«Libération» couvre jusqu’à la fin de l’année 2024 le procès des viols de Mazan. Ces articles relatent la description de violences sexuelles et peuvent choquer.
Son nom est sur toutes les lèvres. Mais sa silhouette, elle, disparaît presque dans le décor de la cour criminelle départementale du Vaucluse. Comme les motifs d’une tapisserie que l’on ne discerne plus à force de les côtoyer. Enfoncé dans sa chaise, le visage fermé, souvent impassible, Dominique Pelicot est revenu, ce vendredi 18 octobre, au centre du jeu judiciaire. Lors d’un interrogatoire «de mi-parcours» réclamé la veille par le président, Roger Arata, cet architecte d’un système de violences sexuelles sous soumission chimique tentaculaire, l’ayant mené à violer et faire violer celle qui était alors sa femme, Gisèle Pelicot, par des dizaines d’inconnus recrutés en ligne, s’en est tenu à sa vérité, délivrée il y a un mois, le 17 septembre. «Je reconnais être un violeur. Je passe devant ces gens qui me traitent de violeur, pointeur, menteur. Eux n’assument pas.»
A lire aussi
Amené à brièvement témoigner lors des interrogatoires de chacun de ses 50 coaccusés, défilant par grappe depuis plusieurs semaines, le retraité de 70 ans cache à peine sa lassitude à répéter, sans relâche, que tous ces hommes avaient une «p
Leave a Comment