:quality(70)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/TGFXK3FO3NCAPITIILL6WDURGQ.jpg)
Droit de suite
Article réservé aux abonnés
Plusieurs dizaines de livreurs de la plateforme tentent de faire reconnaître leur statut de salariés. Les prud’hommes ont décidé ce mardi 10 décembre d’attendre que la justice pénale se prononcent avant de statuer.
«Une audience parmi tant d’autres.» A la sortie du conseil des prud’hommes de Paris ce mardi 10 décembre, Me Kevin Mention a souhaité rappeler la multitude de procédures visant Frichti, plateforme française de livraison en partie rachetée par la Belle Vie. A 13 heures, une cinquantaine de ses livreurs ont notamment souhaité faire reconnaître leur statut de salarié et obtenir des indemnités. «Certains travaillaient près de quatre-vingt-dix heures par semaine et cumulaient les statuts : ils étaient coursiers autoentrepreneurs, préparateurs de commande autoentrepreneurs, mais aussi en même temps salariés de Frichti ou embauché en intérim, toujours pour Frichti», assure l’avocat. Les prud’hommes ont renvoyé l’audience en départage, estimant qu’ils avaient besoin, pour statuer, de connaître les conclusions de l’audience pénale prévue les 13 et 14 juin, puis le 21 novembre. L’entreprise et ses anciens dirigeants y comparaîtront pour travail dissimulé et travail illégal.
En juin 2020, dans une enquête, Libération révélait les conditions de travail délétères subies par des livreurs sans-papiers de Frichti. En réaction à la publication, les dirigeants avaient interdit aux coursiers sans titres de séjour d’accéder aux locaux,
Leave a Comment