Jean-Luc Mélenchon, chef de La France insoumise (LFI), a mis en garde ses alliés de gauche, réunis à l’Elysée avec la droite et le centre, contre les conséquences politiques d’une rupture du Nouveau Front populaire (NFP).
“Si le NFP est détruit par le ralliement de nos partenaires à Macron, nous en paierons le prix”, a-t-il déclaré devant plusieurs médias, dont l’Agence France-Presse.
“Mais, à l’inverse, qui pense pouvoir gagner un seul siège sans nous ?”, a-t-il prévenu.
- “Nos alliés ont peur. Nous, c’est l’inverse, nous n’avons pas peur d’être dans un moment historique. Se rendent-ils compte de la contre-performance de ce qu’ils font ? Emmanuel Macron les instrumentalise et gagne des points à chaque heure qui passe”, a estimé l’ancien sénateur socialiste.
- “Je suis inquiet. Normalement ils sont allés à la réunion à l’Elysée en ayant à l’esprit d’en claquer la porte”, a-t-il espéré. “Pourquoi ont-ils besoin d’apporter la preuve à Macron qu’ils sont de bonne foi ?”
Il a également estimé qu’une alliance entre LFI et le PS serait impossible lors de l’élection présidentielle, mais n’a pas fermé la porte à une entente avec d’autres formations de gauche, notamment les Ecologistes.
“Une candidature commune reste possible à la présidentielle […] On sait bien que ça ne sera pas possible avec les socialistes, mais il reste les deux autres. La distance la moins grande pour nous est avec les Ecologistes”, a déclaré Jean-Luc Mélenchon, qui pousse pour la démission d’Emmanuel Macron.
Cependant, il refuse pour l’instant de se déclarer officiellement candidat, si le président devait quitter son poste.
“Je réfléchis. C’est un rôle très lourd. […] Mais il y a des aspects excitants aussi, des circonstances exceptionnelles”, a-t-il argumenté.
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