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Interview
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L’historien, qui préside la mission de préfiguration de ce musée déjà très avancé, dénonce la décision «brutale» du gouvernement, officiellement pour raisons budgétaires. Mais l’opposition de la Fondation de la Résistance, de la Fondation pour la mémoire de la déportation et de la Fondation pour la mémoire de la Shoah, a aussi joué, signe d’une concurrence toujours vive entre les mémoires.
Le moment ne pouvait être plus mal choisi, en plein procès de l’assassin de Samuel Paty et à l’approche du dixième anniversaire des attentats de Charlie Hebdo et de l’Hypercacher : le projet de Musée-Mémorial du terrorisme (MMT), censé ouvrir ses portes en 2027 à Suresnes (Hauts-de-Seine), ne verra probablement jamais le jour, du moins dans sa forme actuelle. L’historien Henry Rousso, qui préside depuis 2019 la mission de préfiguration de cette institution unique au monde à ce jour, et voulue par Emmanuel Macron dès 2018, a révélé lundi dans un entretien au Figaro que le cabinet du Premier ministre avait décidé d’abandonner le projet actuel au profit d’un «musée hors les murs», officiellement pour des raisons financières.
Sacrifié, aussi, le Mémorial national des victimes du terrorisme, réclamé de longue date et conçu avec les associations, qui devait être édifié au même endroit. Matignon a «proposé qu’il soit érigé à l’emplacement du futur Jardin de la mémoire en hommage aux victimes du 13 Novembre, proposition
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