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Dans une vallée en surchauffe, un thriller alpin sous les plumes alternées d’Hervé Bodeau et Guillaume Desmurs.
«Je me demande pourquoi il ne s’est pas déjà passé quelque chose. Vous avez regardé autour de vous ? On héberge ici un joli petit concentré de problèmes. En haute montagne, le changement climatique fait des ravages. Les sommets prennent le réchauffement de plein fouet. Je ne suis pas scientifique mais quand tu es là-haut, tu es aux premières loges. Ce n’est pas qu’un concept !» Ajoutez à ces considérations peu réjouissantes, le prix de l’immobilier dans la vallée de Chamonix, le surtourisme, la pollution, des écolos et quelques têtes brûlées… Et voici le thermomètre qui s’envole pour ce deuxième opus de Cadavre exquis paru chez JMEditions.
Dans le précédent tome, Salade russe au mont Blanc, Hervé Bodeau et Cédric Sapin-Defour avaient rédigé, chacun à tour de rôle, un chapitre en s’interdisant de communiquer ou de s’entendre sur l’histoire. Au final : un thriller des cimes survitaminé fait de courses-poursuites à travers le massif alpin dans lequel guides, truands, enquêteurs et héroïnes tentaient de mettre la main sur un étonnant trésor.
On prend (presque) les mêmes et on recommence avec Ça sent le roussi dans les aiguilles, de nouveau sous la plume d’Hervé Bodeau qui collabore cette fois avec Guillaume Desmurs pour un polar écolo explosif (au propre et au figuré). Toujours fidèle au style fleuri du premier tome (que n’aurait pas renié San Antonio), on suit les péripéties de la capitaine Clémence Caster à la poursuite d’une mystérieuse partition de Rachmaninov, d’écoterroristes excités et de quelques fantômes du passé dont les aventures entrecroisées explosent les pages en une avalanche de rebondissements.
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