**La chute du gouvernement Barnier : une conséquence prévisible**
La chute du gouvernement Barnier n’est ni une surprise ni un accident. Elle était prévisible dès sa formation, qui réunissait des partis électoralement faibles et idéologiquement hétérogènes, sans majorité claire à l’Assemblée nationale.
Cette fragilité a été exploitée par une motion de censure rassemblant deux oppositions hostiles : le Rassemblement national (RN) et la gauche. Malgré quelques majorités ponctuelles, le gouvernement n’a pas pu conjurer le danger.
Selon la logique parlementaire, c’est l’Assemblée nationale qui décide du sort du gouvernement. Le soutien présidentiel accordé à Barnier était insuffisant, tandis que son soutien parlementaire était constamment ébranlé par des ambitions personnelles et un manque de cohésion idéologique.
**Les raisons institutionnelles**
Cette situation découle de l’incapacité des acteurs politiques à s’adapter au “nouveau monde” du parlementarisme non présidentialisé en France.
- Le président, affaibli, tente de rester au centre du jeu.
- Les opposants se focalisent sur la prochaine élection présidentielle.
- La classe politique considère la situation actuelle comme une anomalie temporaire.
Ces attitudes entravent le bon fonctionnement du parlementarisme et rendent difficile la formation de gouvernements stables.
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