« La promesse radicale-dérégulatrice, qui séduit une partie des classes populaires, mine les protections auxquelles elles aspirent »

« La promesse radicale-dérégulatrice, qui séduit une partie des classes populaires, mine les protections auxquelles elles aspirent »

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Depuis quelque temps, un vent antirégulation souffle sur le monde. Aux États-Unis, Donald Trump a confié à Elon Musk la mission de réduire la bureaucratie fédérale. En Argentine, le président ultralibéral Javier Milei promet de couper “à la tronçonneuse” dans les dépenses publiques en 2025. A Bruxelles, la droite conservatrice européenne, aiguillonnée par l’extrême droite, a desserré les contraintes sur l’utilisation des pesticides et entamé le détricotage du Pacte vert.

  • Bonne norme : Protège le bien collectif, la transparence, les consommateurs
  • Mauvaise norme : Mal calibrée, excessive, étouffe les petites entreprises, tue l’innovation, renforce les monopoles

Le philosophe Gaspard Koenig qualifie ce vent antirégulation d'”autoritarisme libertarien”. Il cible non seulement les règles, mais aussi les technocrates, les “élites” et les impôts. Ses partisans rêvent d’un monde libéré des taxes, où les services publics seraient réduits et où la santé et l’éducation seraient gérées par le privé, perdant ainsi leur caractère universel et gratuit.

Le Monde

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