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TRIBUNE
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La mairie de Paris a annoncé rétablir ses subventions à l’établissement privé. Parce que l’argent public ne doit pas financer une école qui foulerait aux pieds les valeurs fondamentales, près de 40 élus demandent la tenue d’une nouvelle inspection de l’Education nationale afin de vérifier si le collège est bien en conformité avec la loi, comme il le prétend.
Sous les feux des projecteurs depuis deux ans et demi et singulièrement depuis la polémique Oudéa-Castera, cet établissement privé sous contrat situé dans le VIe arrondissement parisien, réputé pour son endogamie sociale, concentre les plus vives critiques de ceux qui, comme nous, considèrent que sa direction et certains de ses enseignements ont piétiné les principes de la République.
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«Homophobie», «sexisme», «obscurantisme». Tels sont les qualificatifs qui ont été affublés à cet établissement privé sous contrat abondamment financé par la puissance publique, aux termes de plusieurs enquêtes journalistiques et d’un rapport de l’inspection de l’Education nationale particulièrement accablant. Un rapport, faisant suite à une enquête, suffisamment à charge pour que les gouvernements qui se sont succédé aient refusé de le transmettre aux élus locaux (pourtant sommés de financer l’établissement) et encore moins de le publier.
Qu’avons-nous découvert ? Que la direction de Stanislas exigeait de ses élèves qu’ils suivent la catéchèse, en violation explicite de la loi Debré et de son contrat d’association. Qu’elle poussait ses élèves à la confession, là encore au mépris de la loi.
Que des propos homophobes et rétrogrades y étaient régulièrement assénés. Que certains intervenants se sont permis, par exemple, de vanter les
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