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Energie
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Le rapport WNISR 2024 coordonné par l’expert critique Mycle Schneider conclut à une «stagnation» de l’atome face aux renouvelables malgré les projets de nouveaux réacteurs comme l’EPR.
Ces derniers temps, les voix dissonantes se font rares face à un discours dominant présentant le nucléaire comme la solution miracle pour enrayer le compte à rebours du réchauffement climatique. En France, le lancement d’un programme de six à quatorze nouveaux réacteurs de type EPR2, annoncé par Emmanuel Macron en février 2022, a même installé l’idée qu’il n’y aurait point de salut en dehors de l’atome. Lors du fameux discours de Belfort, le chef de l’Etat avait ainsi proclamé «la renaissance nucléaire» et la fin de «la période de glaciation» provoquée par la catastrophe de Fukushima, en présentant les énergies renouvelables plutôt comme une force d’appoint aux puissants réacteurs à venir. Le minutieux travail d’analyse de toutes les données disponibles réalisé depuis 1992 par Mycle Schneider, coordinateur du rapport «The World Nuclear Industry Status Report» (WNISR), n’en est que plus intéressant cette année pour décrire la réalité de cette supposée renaissance qui résiste mal, selon lui, à l’épreuve des faits et des chiffres. Celle d’une «stagnation» du nucléaire civil dans le monde entre 2023 et 2024, comme c’est l
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