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Reportage
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L’usine historique du Morbihan, qui emploie 350 personnes, est menacée de fermeture après le désengagement de la marque au losange, son principal client. La secrétaire générale de la CGT s’est rendue sur place jeudi.
Devant la Fonderie de Bretagne (FDB), ce jeudi 12 décembre, c’est le rouge et le noir. Le rouge, il est sur les joues engourdies par le froid et sur les centaines de gilets CGT rassemblés. Le noir, dans la fumée des pneus qui brûlent et dans les yeux des 350 salariés dont les emplois vont peut-être bientôt disparaître et qui attendent, depuis maintenant six mois, une bonne nouvelle qui ne vient pas.
Depuis l’été dernier, cette fonderie historique du Morbihan, qui produit notamment des pièces en fonte pour les suspensions et les échappements des voitures Renault, est menacée de fermeture et cherche à ficeler un plan de sauvetage qui ne cesse d’être repoussé. Son propriétaire actuel, l’allemand Callista, avait racheté les lieux en 2022 à Renault, pour qui l’usine avait été initialement construite en 1965. Après avoir échoué à redresser la barre, Callista veut désormais vendre à un autre fonds d’investissement, Private Assets.
Renault préfère se fournir en Turquie, en Espagne ou en Roumanie
Le hic, c’est que Renault, qui représente encore 95% de l’activité de l’entreprise, se désengage et refuse de s’avancer au-delà de 2025. L’année prochaine, ses commandes à la fonderie située à Caudan, près de Lorient, devraient déjà baisser de 50 %, selon l’Usine no
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