Invasion russe : le secteur énergétique de l’Ukraine de nouveau massivement attaqué

Guerre entre l’Ukraine et la Russiedossier

Les installations de l’Ukraine sont la cible, ce vendredi 13 décembre, d’une attaque russe «massive», ont annoncé les autorités ukrainiennes.

C’est une attaque qui en rappelle d’autres : 93 missiles ont été tirés ce vendredi 13 décembre sur les installations énergétiques de l’Ukraine, fait savoir le président Zelensky. Ces infrastructures sont régulièrement visées par les troupes du Kremlin avec pour objectif de couper le courant à travers le pays en pleine saison hivernale. «L’ennemi continue avec la terreur. Une fois encore, le secteur énergétique, à travers l’Ukraine, est la cible d’une attaque massive», a indiqué le ministère ukrainien de l’Energie.

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«Les ingénieurs énergétiques prennent toutes les mesures nécessaires pour minimiser les conséquences négatives pour le système énergétique», a-t-il ajouté, précisant que l’étendue des dégâts sera établie une fois que l’alerte aérienne, toujours en cours, aura été levée.

Kyiv réclame du matériel «de toute urgence» à ses alliés

Si la dernière attaque massive sur le réseau électrique ukrainien remonte au 28 novembre, depuis près de trois ans, la Russie bombarde avec ses missiles et ses drones les installations énergétiques ukrainiennes, particulièrement à l’approche et pendant de l’hiver, provoquant des pénuries de courant et plongeant dans le noir et le froid des millions d’Ukrainiens. L’Ukraine réclame que ses alliés occidentaux lui livrent plus de moyens de défense antiaérienne pour protéger ses villes et infrastructures.

Dans la foulée des attaques, le ministre des Affaires étrangères, Andriï Sybiga, a une fois encore renouvelé ce vendredi 13 décembre cet appel, alors que Kyiv reproche régulièrement à ses alliés la lenteur et la timidité de leur aide. «La Russie cherche à nous priver d’énergie. Et nous devons la priver des moyens de (répandre) sa terreur. Je répète mon appel à la livraison de toute urgence de 20 systèmes de défense aérienne, NASAMS, HAWK et IRIS-T», a-t-il écrit sur X.

Libération