Le président sud-coréen, plus que jamais acculé, mise sur les complexités procédurales pour rester en fonctions

Le président sud-coréen, plus que jamais acculé, mise sur les complexités procédurales pour rester en fonctions

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Des milliers de couronnes de fleurs aux couleurs vives ornent le mur d’enceinte de la présidence à Yongsan, au cœur de Séoul.

Destinées au président conservateur Yoon Suk Yeol, elles portent des rubans roses le suppliant de “tenir bon” et proclamant une “solidarité indéfectible” avec “notre bien-aimé dirigeant”.

Respectant le débat démocratique ou craignant les services de sécurité en alerte, personne n’a vandalisé ces offrandes envoyées de toute la Corée par des particuliers, des anonymes ou des Églises évangéliques.

Celles-ci sont des soutiens indéfectibles du président, au cœur de la tourmente depuis sa déclaration avortée de loi martiale le 3 décembre pour faire face à une obscure menace nord-coréenne et museler une Assemblée nationale qu’il estime aux mains des communistes.

M. Yoon est interdit de voyage à l’étranger, risque la prison à vie, voire la peine de mort pour trahison et insurrection, et se trouve sous le coup d’une destitution qui pourrait être votée le 14 décembre.

Crédité d’une cote de popularité d’à peine 11 %, le président reste toutefois déterminé “à se battre aux côtés du peuple jusqu’à la fin”, comme il l’a rappelé dans un discours télévisé le 12 décembre.

L’ancien procureur a affirmé que “l’exercice du droit du président de déclarer la loi martiale est un acte de gouvernement qui n’est pas soumis à un contrôle judiciaire, comme c’est le cas pour les grâces présidentielles ou les pouvoirs diplomatiques”.

Le Monde

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