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Enquête
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Derrière une Fédération performante et dynamique, les employés du «Château du 117», son siège, dénoncent de nombreux dysfonctionnements internes liés au comportement de certains managers. Alors que plusieurs instances ont été averties, y compris le ministère des Sports, peu de choses changent.
«Le Château du 117.» C’est le surnom donné par des collaborateurs actuels ou passés au siège de la Fédération française de basket-ball (FFBB), implanté au 117 rue du Château-des-Rentiers, dans le XIIIe arrondissement de Paris. Derrière ses airs de bâtiment sans charme, avec une oriflamme comme seul marqueur de la puissance fédérale, le «Château» s’est construit une réputation de forteresse impénétrable. Entre ses murs, le pouvoir est organisé autour de la personne du président Jean-Pierre Siutat, qui doit passer la main samedi 14 décembre, et de sa garde rapprochée. Selon de nombreux témoignages recueillis par Libération, les contre-pouvoirs, en revanche, peinent à exister.
Troisième fédération sportive de France – et l’une des dernières encore exemptes de toute crise – avec une année 2024 record (près de 766 000 licenciés), la FFBB cultive une image d’excellence. Elle peut s’enorgueillir des
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