Cessez-le-feu au Liban : «La Finul sort du conflit plus robuste, plus crédible»

Alors que le cessez-le-feu est en vigueur depuis fin novembre, Jean-Jacques Fatinet, chef d’état-major de la force de maintien de la paix des Nations unies au Liban, fait le point sur la situation et tire le bilan de l’action des Casques bleus.

Le 8 octobre 2023, au lendemain du massacre de 1 200 Israéliens par le Hamas, le Hezbollah, milice chiite armée par l’Iran très implantée au Liban, mettait fin à dix-huit années de paix en commençant à lancer drones, roquettes et missiles sur des positions israéliennes par-dessus la ligne de démarcation. Israël répliquait en pilonnant ses positions, avant de faire entrer ses troupes au Sud-Liban, le 1er octobre 2024, finissant de violer la résolution 1701 des Nations unies, qui stipule qu’aucune force ne doit être présente entre le fleuve Litani et la Ligne bleue en dehors de l’armée libanaise et des Casques bleus.

Le général de division Jean-Jacques Fatinet, chef d’état-major de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), basée à Naqoura, à la frontière entre le Liban et Israël, fait le constat du cessez-le-feu négocié le 27 novembre avec l’