Le billet de Jonathan Bouchet-Petersen
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Loin d’être en situation d’élargir son socle, le Premier ministre risque de mettre sur la table une équipe dans laquelle on va retrouver des figures du macronisme au pouvoir. Si chacun des partis prenant part aux échanges y est prêt, il n’y a rien de malsain à négocier des petits pas.
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Il n’y a pour l’instant pas d’effet François Bayrou sur la vie politique française. Ce n’est guère une surprise et de toute façon, le nouveau Premier ministre n’a, à cette heure, rien mis sur la table qui serait de nature à changer la donne. Les réceptions des différentes forces politiques se multiplient et la constitution d’un gouvernement serait imminente sans qu’on en sache plus sur sa feuille de route. Il faudra attendre le 14 janvier – ce qui est bien tard – pour que le locataire de Matignon prononce à l’Assemblée sa déclaration de politique générale. Sollicitera-t-il la confiance des députés ? On en doute et ce ne serait pas vraiment une surprise. Elisabeth Borne, Gabriel Attal et bien sûr Michel Barnier ne l’avaient pas fait non plus.
Beaucoup reste flou dans la période et François Bayrou n’a pour rien l’instant rien clarifié de son côté. On a au moins compris que ni le PS, ni les Ecologistes, ni les communistes et ni, bien sûr, les insoumis (qui ont eux refusé de participer au moindre échange avec le nouveau Premier ministre) ne participeront au fu
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