Depuis la chute du régime de Bachar Al-Assad, le téléphone de Mahmout ne cesse de sonner. Chauffeur de taxi d’une trentaine d’années, il fait la navette entre Gaziantep et le poste douanier d’Oncüpinar, près de la frontière syrienne.
La demande est forte, sourit-il, avec plusieurs dizaines d’appels de réfugiés syriens par jour, désireux de rentrer chez eux après des années d’exil.
Mahmout connaît bien sa nouvelle clientèle : « La plupart des Syriens en situation de précarité veulent partir, comme les travailleurs saisonniers agricoles ou les ouvriers des petites usines aux bas salaires. »
Le fonctionnaire local indique qu’environ 500 à 700 personnes se sont présentées au poste d’Oncüpinar le premier jour après la chute du dictateur syrien pour signer un document de « retour volontaire ». Ce document acte leur départ définitif de Turquie.
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