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Récit
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Christelle Morançais et son conseil régional ont confirmé vendredi une baisse des subvention inédite par son ampleur et par le discours populiste qui l’accompagne. Des milliers d’événements et d’emplois sont en péril.
Le contraste était saisissant, jeudi et vendredi matin, sur l’île de Nantes. Le désespoir, les manifestations et la colère dehors. Contre les applaudissements et l’autosatisfaction d’une majorité emmurée dans son hôtel de région. En cause, le vote d’un budget ultra-contesté, et des coupes drastiques : 82 millions d’euros d’économie en tout – moins que les 100 millions brandis au départ mais toujours plus que les 40 millions demandés à l’origine par le gouvernement Barnier. En grande prêtresse de la rigueur budgétaire, Christelle Morançais, présidente de région Horizons, a voulu frapper fort. Ces restrictions touchent en particulier la commission 7, celle de la culture (-62 % sur le fonctionnement), du sport (-76 % sur le fonctionnement également), de la vie associative et de l’égalité hommes-femmes. Une coupe de 10,59 millions d’euros en tout, sur la période 2025-2028, pour cette commission. Depuis des semaines, beaucoup espéraient voir ce vote reporté. Sans succès. Le budget a bien été validé ce vendredi midi, accrédité par une majorité régionale qui n’a pas bronché, malgré les enjeux.
Parmi les 2 400 manifestants réunis devant l’hôtel de ville jeudi matin, la plupart étaient issus du monde de la culture mais aussi du social, ou de l’agriculture. Du Planning familial aux maisons de santé, missions locales, associations de lutte contre les violences faites aux femmes, clubs de sports, festivals, salles de spectacles… la liste des structures affectées et du détricotage qui s’a
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