«Planète B» avec Adèle Exarchopoulos, captivité cérébrale

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Science-fiction

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Aude Léa Rapin explore la France de 2039 et son programme virtuel de torture dans un film rythmé mais trop appliqué.

Il y a un an, quasiment à la même date, sortait Vermines, devenu petit phénomène du cinéma de genre français. Un film loin d’être parfait mais qui l’emportait à l’énergie et la générosité, ne s’inquiétant jamais de parfois déraper – c’est à cela qu’on reconnaît celles et ceux qui essayent vraiment : ils n’ont pas peur de se planter. En ce sens, Planète B pourrait être son presque parfait opposé. Un film de science-fiction très appliqué, qui peine à trouver son équilibre, à développer des personnages, voire à simplement raconter quelque chose, diluant dans un bouillon incertain idées intrigantes mais inabouties et références évidentes (Blade Runner) ou un peu moins (le Fils de l’Homme).

On est en 2039 dans une France ultrarépressive et un groupe d’activistes se retrouve incarcéré dans une prison d’un nouveau genre : la Planète B, sorte de village vacances ballardien de bord de mer qui est en fait un programme virtuel dans lequel les prisonniers subissent la torture sous forme de cauchemars et hallucinations et se montent progressivement les uns contre les autres – non, ce n’est pas une allégorie de la gauche française. Nour, une journaliste irakienne qui tente de fuir la France, va bientôt s’intéresser à ces détenus, après avoir accédé à la Planète B grâce à un casque virtuel déniché dans les poubell

Libération

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