Au cœur de Tirana, l’ancien siège de la Guilde des écrivains et des artistes albanais est devenu un lieu hautement sécurisé. Depuis 2017, ce bâtiment historique abrite l’opération anticorruption la plus importante jamais menée en Albanie.
“Ce processus historique nous a rapprochés de l’Union européenne”, déclare Roland Ilia, président de la Commission indépendante de qualification.
Cette commission analyse le profil et le patrimoine des magistrats albanais, connus pour leur corruption et leur implication dans le crime organisé. En sept ans, Ilia et ses commissaires ont révoqué la moitié des 800 magistrats, principalement pour manque de justification de leur patrimoine.
Imposé par l’UE et les États-Unis, le processus de “vetting” a permis de purger la magistrature de ses éléments corrompus, sous la supervision d’experts étrangers.
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