On nous avait prévenus : s’entretenir avec Tony Estanguet ne serait pas chose aisée. Plus de cinquante médias le voulaient aussi, nous faisait-on savoir. Le patron de Paris 2024 était probablement, en cette deuxième semaine des Jeux olympiques, l’homme le plus demandé de France.
Le champion de canoë naviguait alors, lui, le spécialiste du slalom, entre réunions aux aurores avec ses équipes et apparitions démultipliées – une photographe sur ses talons – sur les sites de compétition, bras dessus bras dessous avec les médaillés français. Du genre hyperactif, avec un agenda ultra-booké.
Cependant, la porte ne nous était pas complètement fermée. « On essaie demain, on regarde », répondait son cercle rapproché à chacune de nos relances. Nous devions portraiturer le responsable de cette fameuse « parenthèse enchantée », qui a fait de Paris et de la France une fête pendant l’été, et l’article commençait, jour après jour, à se dégonfler…
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