**Assassinat de Samuel Paty : le verdict contesté par la défense**
Le verdict du procès de l’assassinat de Samuel Paty, plus sévère que les réquisitions du parquet national antiterroriste, a été accueilli avec soulagement par les parties civiles. Mais il a aussi été violemment critiqué par plusieurs avocats de la défense dès le prononcé du jugement, le 20 décembre 2024.
Quatre des huit accusés ont annoncé qu’ils allaient faire appel : Naïm Boudaoud et Azim Epsirkhanov, condamnés à seize ans de réclusion pour complicité d’assassinat terroriste, ainsi que Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, condamnés respectivement à treize et quinze ans de réclusion pour association de malfaiteurs terroriste.
L’un des principaux points de contestation de l’arrêt concerne le chef d’infraction retenu contre Brahim Chnina et Abdelhakim Sefrioui, les auteurs de la campagne de haine qui a visé le professeur d’histoire-géographie. Ils contestaient toute intention terroriste.
L’un des avocats de Sefrioui, Vincent Brengarth, y voit un “profond basculement du droit” à travers une “nouvelle définition” donnée à l’association de malfaiteurs terroriste (AMT).
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