A Mayotte, les élus locaux s’inquiètent du manque d’aide sur le terrain.
- Près de 10 jours après le cyclone Chido, l’inquiétude et l’amertume demeurent chez les élus mahorais.
- Eau, denrées alimentaires : certaines communes “n’en ont pas vu la couleur”.
- Les centres d’hébergement d’urgence ont dû fermer faute de nourriture.
- Les déchets s’accumulent dans les rues dévastées, inquiétant les élus quant aux risques sanitaires.
“On voit que la mobilisation est là, mais ce n’est pas concret sur le terrain”, s’inquiète Sitirati Mroudjae, vice-présidente du CCAS de Dembeni.
“On a beaucoup, beaucoup de mal à avoir des aides sur le terrain”, ajoute Saïd Salim, président de l’Union départementale des CCAS de Mayotte.
“Où est l’armée ? Qu’est-ce qu’ils font ?”, s’indigne Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis de La Réunion et ancienne ministre des outre-mer.
Près de 3 800 personnels de la sécurité civile, de la police, de la gendarmerie et des armées sont engagés à Mayotte, dont 1 500 en renfort.
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