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Jeudi polar
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Originaire du Massif central, Gilbert Bordes a bâti une intrigue terrifiante en Lozère où des loups sèment la peur parmi la population mais peut-être la bête n’est-elle pas le seul bourreau.
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1764. Gévaudan. Aujourd’hui, Lozère. Les cadavres de jeunes gens décapités s’amoncellent. Souvent des bergères, ou bien de jeunes garçons. «On dirait, à première vue, un loup. Mais c’est une bête puissante, inconnue jusque-là, à qui on prête même d’étranges pouvoirs, celui notamment de sentir l’homme, ou tout du moins d’en épargner certains.» Les curés sont vite à la manœuvre, qui parlent de malédiction, des péchés de leurs ouailles ainsi punies et davantage terrifiées. Mais voilà qu’un personnage de colporteur habilement fabriqué par Gilbert Bordes pointe le bout de son nez.
Roger Desqueyroux arpente la région avec son âne et sa carriole, accompagné d’un apprenti, un jeune homme nommé Mathieu. A eux deux, ils mènent leurs investigations et entreprennent une traque passionnante. On sillonne les chemins secs du Massif central, on tente quelques incursions à la cour de Louis XV, on voit l’église gênée aux entournures, tentant de démolir les superstitions, et éclairer d’une foi obéissante les fidèles égarés par les crimes. On sent plus que jamais la révolution poindre, les paysans écrasés par l’impôt. «Depuis plusieurs jou
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