Dans le Golan occupé, les Israéliens face à un choix existentiel

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Reportage

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Guerre au Proche-Orientdossier

Le territoire, annexé illégalement par l’Etat hébreu en 1981, sera au centre des relations entre Israël et le nouveau gouvernement syrien.

Le lieu-dit de Kafr Fiq, sur le plateau du Golan annexé par Israël en 1981, a une vue imprenable sur le lac de Tibériade. Des ruines de pierre noire grossièrement retapées longent un chemin agréable qui mène à une source. On s’y baigne l’été. Un oued le sépare du kibboutz propret d’Afik, établi en 1972 : une pancarte explique que le nom préserve celui d’un village antique et d’une ville biblique. Une victoire plurimillénaire des Israélites sur les Araméens, deux gravures anciennes de ménorah ; à le lire, tout démontre son patrimoine juif.

Une phrase étonne : «Le village, dont le nom arabe est aussi Fik, a été abandonné en 1967.» C’est une formulation que contesterait sans doute l’économiste syrien Hussein al-Charaa, qui y est né. Il avait 21 ans quand la guerre de 1967 a forcé sa famille, et les 2 812 habitants du village, à se réfugier derrière les lignes syriennes. Lui s’était enfui quatre ans plus tôt, essayant d’échapper à la répression du gouvernement syrien qu’il contestait déjà. Nassériste, emprisonné à plusieurs reprises, il n’est revenu en Syrie qu’en 1989, avec deux fils, dont le cadet, Ahmed, aura choisi de rendre hommage à sa lignée en se rebellant contre Bachar al-Assad sous le nom

Libération

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