Valls, Rebsamen et Méadel dans le gouvernement de Bayrou : l’illusion d’une ouverture à gauche

Valls, Rebsamen et Méadel dans le gouvernement de Bayrou : l’illusion d’une ouverture à gauche

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Analyse

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Gouvernement Bayroudossier

L’arrivée d’anciens socialistes dans l’équipe gouvernementale montrent en réalité que le Premier ministre n’a pas réussi l’ouverture à gauche qu’il prônait. Loin d’être un butin de guerre, ces nominations sont en réalité un constat d’échec.

En avril 2018, juste avant le 78e congrès du Parti socialiste, à Aubervilliers, Juliette Méadel, ex-secrétaire d’Etat à l’Aide aux victimes pendant le quinquennat Hollande, apprenait sa radiation. «J’ai appris que j’ai été radiée du Parti socialiste lorsqu’on m’a dit que je ne pouvais pas voter lors du congrès d’Aubervilliers pour désigner le Premier secrétaire du parti car je n’étais plus sur la liste des adhérents de la section de Vaires-sur-Marne», racontait-elle juste après l’élection d’Olivier Faure à la tête du parti. Comment être surprise ? Investie par le PS pour les législatives de 2017, elle avait apporté son soutien à Emmanuel Macron dès le premier tour de la présidentielle. «J’ai décidé de ne pas faire de recours. C’est un divorce par consentement mutuel», disait-elle à l’époque. Six ans plus tard, à l’automne 2024, l’ancienne socialiste demande sa réintégration. Mais quelques semaines plus tard, la voici nommée ministre déléguée à la Ville dans le gouvernement de François Bayrou. «Vous comprendrez, je n’en doute pas, que cette nomination vient s’opposer à votre réadhés

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