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Interview
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Le 22 décembre, des photos prises en Amazonie du peuple autochtone «Massaco», qui évite volontairement les liens avec le monde extérieur, ont été révélées par plusieurs médias. Pour l’ONG Survival International, elles montrent l’importance de protéger ces populations.
D’eux, on ne sait presque rien. Ni comment ils s’appellent, ni comment ils vivent, ni combien ils sont exactement. Mais ils ont désormais un visage. Le 22 décembre, les médias brésilien et britannique O Globo et le Guardian ont publié pour la première fois une série de photos du peuple Massaco, faites avec un appareil automatique dans la forêt amazonienne par la Funai, l’agence du gouvernement brésilien chargée de la protection des peuples autochtones. Prises dans l’Etat brésilien du Rondônia, près de la frontière bolivienne, entre 2019 et 2024, elles montrent un groupe d’hommes, plutôt jeunes, les cheveux noirs et mi-longs, en train de planter en pleine forêt d’imposants pics en bois dans le sol. Ils n’ont sur les images ni vêtements, ni bijoux, ni tatouages. Tous sont plutôt musclés, ce qui indique qu’ils semblent se nourrir à leur faim et être en bonne santé.
Chargé de plaidoyer pour Survival International, une ONG qui milite pour la défense des peuples autochtones, Martin Léna revient pour Libération sur l’importance de ces photos et sur la nécessité de protéger les peuples non contactés.
En quoi
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