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Foule masquée massée devant des hôpitaux et crématoriums supposément débordés, un virus respiratoire apparemment nouveau pointé du doigt… Cinq ans après les remontées d’une mystérieuse «pneumonie virale» à Wuhan, l’idée du retour d’une épidémie respiratoire faisant des ravages en Chine s’emballe sur les réseaux sociaux. A coup de désinformation et d’images détournées d’un côté et d’une préoccupation légitime de l’autre.
Ces mêmes publications auraient identifié le responsable : le métapneumovirus humain (MPVh). Qu’on se rassure, si le nombre de cas d’infections qu’il cause a effectivement augmenté ces dernières semaines en Chine, les autorités sanitaires nationales et internationales ont tenu à temporiser cette flambée d’inquiétudes. Libé fait le point.
Qu’est-ce que c’est que ce virus ?
Le métapneumovirus humain fait partie des nombreux virus respiratoires qui reviennent chaque année, entre l’hiver et le printemps. Une équipe néerlandaise l’a identifié en 2001 – et estimait qu’il circulait déjà depuis au moins quarante ans. Il est aussi cousin d’un autre pathogène bien connu : le
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