L’accord de cessez-le-feu à Gaza, une avancée fragile permise par la reconfiguration du Moyen-Orient et la pression conjointe Biden-Trump

L’accord de cessez-le-feu à Gaza, une avancée fragile permise par la reconfiguration du Moyen-Orient et la pression conjointe Biden-Trump

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**Cessez-le-feu à Gaza : un accord sans vainqueur**

Après quinze mois de conflit, un accord de cessez-le-feu a été annoncé mercredi 15 janvier. Fruit de la diplomatie américaine, égyptienne et qatarie, il doit permettre dès dimanche l’arrêt des combats dans la bande de Gaza, où plus de 46 000 personnes ont été tuées.

L’accord prévoit :

  • Un cessez-le-feu de six semaines
  • La libération de centaines de prisonniers palestiniens en échange de 33 otages aux mains du Hamas
  • L’afflux d’aide humanitaire
  • Le retrait des forces israéliennes de la bande
  • Le début des projets de reconstruction

L’accord doit être ratifié jeudi matin par le gouvernement israélien avant d’entrer en vigueur.

Il s’agit d’un accord sans vainqueur, qui laisse place à des sentiments contradictoires : soulagement, espoir, amertume, colère, angoisse et peur du vide.

Le président américain, Joe Biden, entouré de la vice-présidente, Kamala Harris, et du secrétaire d’Etat, Antony Blinken, s’exprime après la conclusion d’un accord pour un cessez-le-feu entre Israël et le Hamas, à Washington, le 15 janvier 2025.

Le Monde

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