Malgré les crises existentielles qui secouent l’outre-mer français, la déclaration de politique générale du Premier ministre François Bayrou n’y a accordé qu’une place minimale. Les parlementaires ultramarins ne sont pas déçus, car ils n’en attendaient rien de particulier.
Une mission parlementaire alerte cependant sur les conséquences d’un manque de changement dans le lien entre les outre-mer et l’Hexagone : « Sans changement total du lien entre les outre-mer et l’Hexagone, la relation entre ces territoires et la République sera irrémédiablement rompue », écrivent les députés Philippe Gosselin (LR, Manche) et Davy Rimane (divers gauche, Guyane) dans leur rapport d’information sur l’avenir institutionnel des collectivités et départements ultramarins, publié mercredi 15 janvier à l’Assemblée nationale.
Après un an de travail, les membres de la délégation aux outre-mer avancent que sans changement « les crises s’amplifieront, le mal-être augmentera, la rancœur s’installera ».
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