Les socialistes ont fini par trancher. Après une énième réunion ce jeudi 16 janvier, ils ont décidé, en bureau national, de ne pas voter la motion de censure contre François Bayrou qui sera examinée à partir de 15 heures à l’Assemblée nationale. Depuis la déclaration de politique générale du Premier ministre, mardi à l’Assemblée, les roses étaient particulièrement partagés. Malgré le constat commun que le compte n’y était pas, une partie des députés, notamment ceux élus en zone urbaine, plaidaient pour censurer et envoyer un signal de «fermeté» au gouvernement, tandis que les autres, venant plutôt des territoires ruraux, plaidaient, eux, pour ne pas voter le texte signé par des insoumis, des communistes et des écologistes au nom, notamment, de la «stabilité».
Chez les roses, les dissensions étaient d’autant plus grandes que mercredi, François Bayrou a joué son va-tout en tendant la main à deux reprises aux socialistes. Répondant à une interpellation du premier secrétaire, Olivier Faure, lors des questions d’actualité, le Premier ministre a assuré, concernant les retraites, que dans l’hypothèse où «des marges de progress
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