La loi Veil : un demi-siècle de lutte pour l’accès à l’IVG
Il y a 50 ans, le 17 janvier 1975, la loi Veil autorisant l’interruption volontaire de grossesse (IVG) était promulguée en France. Une réforme majeure qui a permis aux femmes d’accéder à un avortement sécurisé, mais qui fait toujours face à des difficultés d’accès.
La loi Veil en 1975
La loi Veil a initialement suspendu la pénalisation de l’avortement pour cinq ans. Elle a permis aux femmes d’avorter dans les dix semaines suivant leur grossesse, par un médecin habilité. Ce texte représentait une rupture avec un régime répressif, où les condamnations pour recours à l’IVG étaient courantes.
Évolution de la loi
Depuis 1975, la loi a été assouplie à plusieurs reprises :
- Délai légal porté à 12 puis à 14 semaines de grossesse
- Prise en charge intégrale par l’assurance maladie
- Suppression de la période de réflexion et de l’autorisation parentale pour les mineures
- Extension des lieux de prise en charge et autorisation pour les sages-femmes de pratiquer des IVG
Difficultés d’accès à l’IVG
Malgré ces avancées, l’accès à l’IVG reste fragile :
- Attaques régulières d’opposants conservateurs
- Entraves dans certains départements, avec des variations statistiques importantes
- Difficultés à se renseigner sur l’IVG et à obtenir des rendez-vous rapidement
Améliorer l’accès à l’IVG
Pour améliorer l’accès à l’IVG, les associations féministes et les professionnels de santé préconisent :
- Création d’un répertoire des professionnels pratiquant l’IVG
- Augmentation des budgets dédiés à la planification familiale dans les hôpitaux
- Sanctuarisation des moyens consacrés à l’orthogénie
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