:quality(70):focal(3277x1339:3287x1349)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/liberation/2OETLTLH7RD6HACIMHACLSNTWM.jpg)
«J’ai pensé à un jean en cuir que j’ai demandé à Agnès b. Elle m’a dit : “Oui, comme celui de Patrice Chéreau, je lui en faisais trois par mois. Il les usait très vite.”» Du cuir donc pour Vincent Dedienne sur scène en l’honneur de Jean-Luc Lagarce qu’il fête par un doublé : Juste la fin du monde, pièce de 1990 écrite à Berlin par l’auteur qui mourra du sida cinq ans plus tard, et Il ne m’est jamais rien arrivé, l’adaptation de son Journal 1977-1990. Pour l’heure, dans la loge du Théâtre de l’Atelier à Paris, Dedienne joue la douceur quiet luxury d’un pantalon blanc-pull crème, très vite animée par cette voix rapide et malicieuse qu’on lui connaît depuis ses débuts avec le one man show S’il se passe quelque chose… (2011) et son passé de chroniqueur télé et radio.
«Je n’étais pas un spectateur normal»
Dedienne, aujourd’hui, c’est parfois le cinéma (récemment acteur-chanteur dans le Joli Joli de Diastème) et surtout le théâtre et sa collection de molières : deux pour l’humour en 2017 et 2022, et celui du meilleur comédien 2024 pour Un chapeau de paille d’Italie, sous la direction d’Alain Françon. «J’aurais pu ne jamais jouer le spectacle, tellement j’ai aimé le répéter auprès de lui. On faisait de l’archéologie sensuelle, sensible, sans que jamais il ne se mêle de ce que tu jou
Leave a Comment