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Trouver sa place de beau-parent : voilà une chose ardue. Clément, 43 ans, estime par exemple suivre une «ligne de crête». Il y a cinq ans, après une première relation assez «passionnelle» où il a endossé ce rôle avec un bébé d’à peine 1 an, sa nouvelle compagne, qui a, elle aussi, un fils d’une demi-douzaine d’années en garde alternée une semaine sur deux, lui accorde assez vite un rôle dans son éducation avec beaucoup de «générosité». «Elle m’a donné le bâton de pouvoir en expliquant à son fils que ma parole avait la même valeur que la sienne ou celle de son père, narre l’enseignant-chercheur parisien. Je me suis retrouvé avec une autorité de parent mais en restant à ma place de beau-père. Par exemple, je peux donner mon avis sur les questions scolaires et les activités parascolaires, mais je ne suis pas en première ligne pour en décider.»
Partage des tâches genré
Avec son jeune beau-fils, qui lance quelques «t’es pas mon père» de bonne guerre au tout début, des liens se nouent tout aussi rapidement, approfondis à la naissance d’un petit (demi) frère il y a deux ans. «Il s’est tourné vers moi quand sa mère était enceinte. Désormais avec notre fils, il y a une dynamique familiale, on réfléchit ensemble au calendrier de garde des enfants, qui va les chercher, comment on s’organise avec eux, sauf pour les rendez-vous médicaux, poursuit Clément. Lui m’a pris comme coparent, on est dans une relation affective assez chouette. Je pense qu’il m’aime bien. Ce n’es
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