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Il y a dix ans jour pour jour, le 20 janvier 2015, Manuel Valls dénonçait un «apartheid territorial, social, et ethnique» en France, lors de ses vœux à la presse. Il était alors Premier ministre socialiste sous la présidence de François Hollande. Après quelques détours heurtés – une candidature malheureuse à la primaire du PS en 2017, un mandat de député macroniste de 2017 à 2018, et une tentative d’emporter la mairie de Barcelone pour y finir seulement conseiller municipal de 2019 à 2021 – le revoilà, dix ans plus tard, sur le banc des ministres de l’Assemblée nationale. Il y défendait ce lundi le projet de loi d’urgence pour Mayotte, adopté en commission il y a une semaine.
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Lui-même s’est appliqué à rappeler au micro ses anciennes fonctions, comme un gage de sérieux et de légitimité sur ce dossier sensible. «J’ai moi-même signé en 2015 le plan Mayotte 2020-2025, et j’ai moi-même posé la première pierre du chantier du futur hôpital de Petite-Terre», a-t-il retracé d’une voix qui n’a rien perdu de sa clarté d’élocution ni de la tonalité énergique qui faisait sa marque de fabrique. Manuel Valls
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