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Il y avait quelque chose de vertigineux à voir défiler lundi au Capitole tous ces hommes – beaucoup d’hommes en effet, blancs, d’âge mûr – acquis pour la plupart à Donald Trump et bien décidés à refaçonner au plus vite les Etats-Unis et le reste du monde à leur main, selon leurs fantasmes, leurs obsessions ou leurs diktats. A fortiori là, dans ce Capitole pris d’assaut il y a quatre ans par les partisans de celui qui refusait alors obstinément sa défaite, ruminant déjà sa vengeance et son retour, croyant fermement à ce jour où il prêterait à nouveau serment, jurant de protéger une Constitution qu’il n’avait pas hésité à fouler aux pieds.
Il a gagné son pari et l’a fait savoir lundi, réglant ses comptes et insultant son prédécesseur en direct devant les caméras du monde entier (il y a quatre ans «l’establishment radical a volé le pouvoir des citoyens»), dénonçant «l’instrumentalisation du ministère de la Justice», annonçant «la fin du déclin américain» alors que la santé de l’économie américaine a rarement été aussi bonne, et son intention de «repousser l’horrible invasion du pays», on en passe et des bien pires.
Nous étions nombreux, devant notre écran, à avoir la sensation d’être bloqués dans une boucle temporelle, cherchant désespérément le bouton qui nous permettrait de met
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