L’émancipation de la gauche réformiste de la tutelle de Jean-Luc Mélenchon a marqué un tournant politique majeur en ce début d’année.
Malgré la décision des députés socialistes de ne pas soutenir la motion de censure déposée par La France Insoumise (LFI), les communistes et les écologistes, plusieurs représentants sociaux-démocrates ont affirmé leur autonomie.
- « Il va falloir que Jean-Luc Mélenchon apprenne à argumenter plutôt qu’à invectiver ou menacer », a déclaré Olivier Faure, premier secrétaire du PS.
- « Rien ne peut se faire sans [les socialistes] ni contre eux. Ils ont la clé jusqu’en 2027 », a affirmé François Hollande.
- « L’enjeu était moins de faire chuter le gouvernement Bayrou que de marquer l’autonomie du PS », a souligné Jean-Christophe Cambadélis.
Invité de l’émission “Questions politiques”, Raphaël Glucksmann a exprimé sa volonté de « construire une offre politique sans La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon ».
Libération
Cette libération révèle le poids de la domination de Mélenchon sur la gauche ces dernières années. Cependant, elle doit être relativisée car elle a été possible grâce à des circonstances particulières.
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