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Le billet de Thomas Legrand
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Dans un entretien au «JDD» de Bolloré, le Premier ministre se réfugie derrière la Constitution et le droit européen pour écarter des mesures d’extrême droite. Ce faisant, il les avalise sur le fond.
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Michel Barnier a donc choisi Bolloré et son très droitier JDD ce dimanche 20 octobre pour dire, comme son ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, qu’il regrettait que les conditions politiques ne soient pas réunies pour pouvoir entamer une modification de la Constitution qui permettrait de légiférer pour lutter contre l’immigration. A la question : «Vous avez finalement la même lecture que Bruno Retailleau. Il faudrait une réforme de la Constitution mais elle est impossible aujourd’hui», la réponse, pour la première fois depuis sa nomination à la tête du gouvernement, en forme d’alignement sur le RN, est limpide : «C’est exactement ce que je viens de dire.»
L’aplatissement du Premier ministre se poursuit par de doux propos pour commenter, tout en suaves «nuances» désidéologisées, la politique de Giorgia Meloni, qui consiste à demander à l’Albanie d’externaliser certaines procédures de demandes d’asile, prémices logiques à l’ouverture de
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