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Jouons franc-jeu. Dès lors que résonne le nom de la chanteuse afro-américaine Aaliyah, éternelle princesse du r’n’b, l’émotion est à son comble plus de vingt ans après sa mort. Aussi, que Mattel dévoile une poupée Barbie à son effigie, un jour après ce qui aurait été son 46e anniversaire – elle est née à Brooklyn, le 16 janvier 1979 –, ne nous laisse pas de marbre. On salue d’abord la mise à l’honneur, amplement méritée et comme pour d’autres avant elle (Mariah Carey y a eu droit à l’occasion des fêtes de Noël), de celle qui a bouleversé les codes du r’n’b dans les années 90, décennie prodigieusement prolifique pour ce style musical.
Au-delà de l’hommage, la poupée arbore surtout le style d’Aaliyah, minutieusement reproduit, dans le clip vidéo de One In A Million, morceau éponyme de son deuxième album paru en 1996 et double disque de platine aux Etats-Unis. Un style qui consacre une certaine rupture. Loin de la signature streetwear qui la caractérise jusqu’alors, la voilà toute de noir et de cuir vêtue. Gilet court sans manches, crop-top, pantalon moulant, lunettes de soleil et bottes de motard… Dans ce clip, Baby Girl (son surnom), alors âgée de 17 ans, se montre sexy, mature et surfe sur le champ des possibles labouré par les deux figures dont elle s’est récemment entourée, en l’occurrence le producteur Timbaland et la rappeuse Missy Elliott. Le combo Aaliyah-Timbo-Missy en a émoustillé
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