Le président syrien déchu, Bachar Al-Assad, est visé par un nouveau mandat d’arrêt pour complicité de crime de guerre, émis par deux juges français.
Le bombardement d’une zone d’habitations civiles imputé au régime dans la ville de Deraa, dans le sud-ouest de la Syrie, avait tué Salah Abou Nabout, un ressortissant franco-syrien âgé de 59 ans, ancien professeur de français.
Six hauts dignitaires de l’armée syrienne sont déjà visés par des mandats d’arrêt pour complicité de crime de guerre.
« Cette affaire représente l’aboutissement d’un long combat pour la justice, à laquelle moi et ma famille avons cru dès le départ », a réagi Omar Abou Nabout, fils de la victime, qui espère qu’« un procès aura lieu et que les auteurs seront arrêtés et jugés, où qu’ils se trouvent ».
Le domicile de son père avait été frappé par des bombes barils, visant à faire le plus de dégâts humains possible. La maison abritait également une école associative destinée à permettre aux enfants de continuer à suivre des cours malgré la destruction des établissements scolaires.
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