Joseph Stiglitz : «Entre Trump et l’Europe, il ne s’agit pas d’une guerre économique, mais politique»

Joseph Stiglitz : «Entre Trump et l’Europe, il ne s’agit pas d’une guerre économique, mais politique»

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A la Route de la servitude, Joseph Stiglitz oppose celles de la liberté. Plus de quatre-vingts ans après la publication du célèbre ouvrage de Friedrich Hayek, quarante-cinq ans après celle de la Liberté du choix de Milton Friedman (avec Rose Friedman), l’économiste américain de 81 ans, prix Nobel comme les deux autres, dresse dans les Routes de la liberté (éditions les Liens qui libèrent) le bilan du néolibéralisme : un échec, qui a consacré «la liberté pour les loups de tuer les moutons», puisque la liberté s’exerce aux dépens de celle des autres. Il clame la nécessaire réappropriation de cette notion, espérant une société qui «offre aux citoyens la liberté de s’épanouir, de réaliser leur potentiel et de vivre en harmonie entre eux et la nature». Le tout dans un «capitalisme progressiste» permettant de «créer une démocratie vivante où les gens coopèrent pour le bien commun».

Une perspective lointaine aux Etats-Unis, qui reviennent avec la victoire de Donald Trump dans l’ère du populisme. De quoi inquiéter Joseph Stiglitz sur l’avenir de la démocratie américaine. De passage à Paris, ce spécialiste des inégalités qui, dans les années 1990 fut parmi les conseillers économiques du président démocrate Bill Clinton, puis économiste en chef de la Banque mondiale dont il critiqua l’orthodoxie et démissionna, ne cède pas au défaitisme.

Le professeur de l’université Columbia (New York) espère que «ce message de liberté passera»

Libération

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