**Cessez-le-feu, libération des otages : soulagement et inquiétude**
Depuis l’accord de cessez-le-feu du 15 janvier, les mots “cessez-le-feu”, “arrêtez le massacre” et “faites taire les armes” apportent soulagement et apaisement. Les appels à “libérer les otages”, “délivrer les prisonniers” et “les femmes et les enfants d’abord” réconfortent et consolent.
Les émotions des victimes sont au premier plan : l’angoisse des familles israéliennes, l’incertitude sur le sort de leurs proches ; les larmes des familles palestiniennes, retrouvant des êtres chers emprisonnés ou pleurant des pertes irremplaçables.
Mais les analyses pointent en arrière-plan, car la raison ne peut suffire face aux bouillonnements de colère et de haine.
**Quinze mois de guerre**
Quinze mois de morts et d’atrocités à Gaza et en Israël, d’insultes et d’infamies en France, d’aveuglements et de déshonneurs en Occident ont laissé tout le monde déboussolé et renversé.
L’aube incertaine du “jour d’après” se profile, tant espérée mais si lugubre, tant attendue mais si obscure.
Soyons honnêtes : l’espoir peine à renaître. La guerre en Ukraine a permis une identification claire de l’agresseur et de l’agressé, mais le conflit israélo-palestinien a déchiré les consciences et abîmé les intelligences.
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