Avec les sex-toys connectés, gare aux piratages

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Ces dernières années, le marché du sex-toy s’est largement étoffé avec l’arrivée, sur le marché, d’appareils de plus en plus innovants. Parmi ceux-ci, les sex-toys connectés à distance, parfois doté d’une télécommande ou fonctionnant avec une application dédiée. Une petite révolution qui n’est pas sans risque dans la mesure où ce type de dispositif pourrait être la cible de hackers aux intentions malveillantes. C’est le constat du ministère britannique en charge des sciences, de l’innovation et de la technologie. Dans un rapport relayé par le quotidien The Independent le 11 janvier, le département liste les risques, tant physiques que psychologiques, que présente ce type de jouet sexuel pour son utilisateur.

En première ligne, les connexions Bluetooth, et plus précisément la connectivité BLE (Bluetooth Low Energy), permettant d’activer le sex-toy à distance. Ces dernières ne sont pas forcément cryptées. Ainsi, n’importe quel hacker chevronné peut s’engouffrer dans la brèche pour prendre le contrôle de l’appareil et en provoquer la surchauffe, affirme le ministère. Autre risque : la fuite de données personnelles telles que le nom de l’utilisateur, son orientation sexuelle, la liste de ses partenaires sexuels, la fréquence à laquelle il utilise son toy ou encore ses photos ou vidéos intimes. Une somme d’informations qui pourrait être rendue accessible en passant par l’application mobile dédiée à l’usage de l’appareil.

Témoignage

«Nos préoccupations futures vis-à-vis de la sexnologie [contraction de “sexe” et “technologie”, ndlr] concernent les robots sexuels alimentés par la réalité virtuelle et l’intelligence artificielle, et équipés de caméras, de microphones, d’outils d’analyse de la voix, qui devront tous être protégés contre les atteintes à la fois physiques et psychologiques pour leur utilisateur», peut-on également lire dans le rapport. Et outre les sex-toys connectés, le rapport pointe également la vulnérabilité de dispositifs liés à la «femtech» (ensemble des appareils ou applis destinées à accompagner les femmes dans la prise en charge de leur santé) mais aussi les jouets connectés pour enfants. Ces appareils jugés «sous-réglementés et, par conséquent, sous-sécurisés collectent des données hautement sensibles et présentent un risque de dommage élevé pour leur utilisateur, y compris de dommage psychologique».

Libération

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