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A lire l’énoncé des faits, on se croirait dans un film de gangsters : deux clans qui s’affrontent pour gérer des points de deal, plusieurs fusillades et blessés graves – dont un au beau milieu d’un mariage –, une victime qui ne porte pas plainte, lui-même accusé dans une autre affaire de meurtre. Depuis une semaine et jusqu’à ce vendredi 24 janvier, la cour d’assises de Rennes (Ille-et-Vilaine) juge sept personnes pour leur implication présumée, à des degrés divers, dans des tentatives de meurtre en bande organisée, une plongée dans la réalité du trafic de stupéfiants à Nantes (Loire-Atlantique) et de ses règlements de compte.
Sur la place du Parlement de Bretagne, mardi matin, des barrages policiers filtrent les passants. Aux abords du tribunal, les véhicules sont interdits, «à cause des voitures bélier», précise un agent en faction. A l’intérieur du bâtiment, le tableau de la salle d’audience, restée ouverte au public, est saisissant. Sous les lustres et les plafonds décorés, sept personnes comparaissent, quatre libres et trois incarcérées. Le box vitré des accusés est placé sous la vigilance des surveillants pénitentiaires de l’unité des Eris (Equipes régionales d’intervention et de sécurité), cagoulés. «Des renforts de sécurité justifiés aux regards du profil des accusés», souligne le parquet, tandis que la d
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