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Il aura passé moins de quarante-huit heures en détention. Le Libyen Ossama Najim, dit Almasri, était pourtant visé par un mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), émis samedi 18 janvier, pour «crimes de guerre» et «crimes contre l’humanité». Ce soir-là, Ossama Najim est au stade, à Turin, où l’équipe de la Juventus, qu’il soutient, affronte le Milan AC. La Juve gagne 2-0. Le lendemain, aux premières heures de la journée, l’homme de 45 ans est arrêté à son hôtel. Selon la presse italienne, Interpol a tuyauté la police sur la localisation du chef milicien, aujourd’hui officiellement directeur de l’Institution de correction et de réhabilitation de Tripoli – un euphémisme administratif pour désigner les sinistres prisons de la capitale libyenne.
Mardi 21 janvier, Ossama Najim est pourtant descendu d’un avion Falcon-900, affrété par Rome, sur le tarmac de l’aéroport de Tripoli, en survêtement et casquette, tout sourire. Libre. La justice italienne l’a relâché, son arrestation ayant été jugée «irrégulière» par le procureur général de Rome, car elle n’aurait pas été précédée de discussions avec le ministre de la Justice, Carlo Nordio, pour valider le mandat émis par la CPI. Un vice de procédure alambiqué et assez peu crédible, selon les juristes cités par la presse italienne. Un camouflet, surtout, pour la CPI,
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