Miel érectile : pauvre homme qui, en 2025, reste obsédé par la bandaison

L’information nous sidère. En novembre à Marseille, «13 tonnes de miel érectile» ont été saisies par les agents des douanes. Déjà, treize tonnes, c’est énorme, on entrevoit un Annapurna doré. Mais, surtout, de miel érectile ! ? Autant le dire tout net, on ne savait pas que le délice fourni par l’Apis pouvait aider l’homme à dresser des obélisques. Merci, donc, aux services des douanes, de contribuer à notre culture générale par une mise en garde tombée lundi 20 janvier.

On apprend par ce communiqué des douanes qu’il s’agit d’un miel bien spécifique, présenté sous forme de dosettes, dont la présence sur le territoire français serait nettement à la hausse depuis plusieurs années. 2024 a même marqué un «record absolu, tant en termes de constatations, qu’en termes de quantités saisies». Or le phénomène est préoccupant. Car il y a mensonge sur la marchandise : soi-disant composés d’ingrédients d’origine naturelle, ces produits en provenance de Malaisie, de Turquie, de Tunisie ou encore de Thaïlande, convoquent des substances médicamenteuses loin d’être anodines, du type de celles présentes dans le Viagra et consorts à vocation érectile. Sans que cela soit mentionné, sans notification des contre-indications ni des effets indésirables, alor

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