Gabriel Donzelli : «J’ai envie de courir et de me battre, comme dans Rocky»

Son histoire, nombre de cinéphiles la connaissent grâce au succès en 2010 de la Guerre est déclarée, le très beau film de sa mère, Valérie Donzelli. L’enfant a bien grandi. Devenu humoriste, Gabriel Donzelli la raconte à sa manière, au rythme d’Enola Gay, l’inusable tube synthétique d’OMD, dans son premier spectacle, C’est bientôt fini.

Quel est le premier disque que vous avez acheté adolescent ?

Perdu d’avance, l’album d’Orelsan, que j’avais malheureusement piraté.

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Le dernier disque que vous avez acheté ?

J’ai passé l’été à écouter Monaco de Guy2Bezbar et Spider de Gims. Et, en vrai, c’est encore un peu l’été.

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Où préférez-vous écouter de la musique ?

Quand je marche, dans la rue, sur mon vélo, dans le métro, dans une voiture, dans mes trajets. Mais rouler à vélo et voir la ville défiler devant mes yeux avec de la musique, c’est précieux, je suis dans un film.

Est-ce que vous écoutez de la musique en travaillant ?

Très rarement en travaillant, car mon coauteur souhaite essentiellement travailler dans des cafés bruyants en plein après-midi. Donc la musique des cafés parisiens, et le bruit. Quand nous partons en résidence d’écriture en revanche, nous travaillons beaucoup en musique.

La chanson que vous avez honte d’écouter avec plaisir ?

Big bisou de Carlos.

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Le disque que tout le monde aime et que vous détestez ?

J’ai beaucoup de mal avec Queen, mis à part Don’t Stop Me Now, je ne m’y retrouve pas beaucoup…

Le disque pour survivre sur une île déserte ?

Je triche j’en choisis trois. And I Love Her, les Beatles ; Salut les amoureux, Joe Dassin ; Sarà perché ti amo, Ricchi E Poveri.

Y a-t-il un label ou une maison de disques à laquelle vous êtes particulièrement attaché ?

Je m’y connais très peu en label je dois avouer… mais j’aime beaucoup le travail de Sony. Et d’Affranchis Music, dont j’aime les artistes.

Quelle pochette de disque avez-vous envie d’encadrer chez vous comme une œuvre d’art ?

Celle de It Was Written, de Nas.

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Un disque que vous aimeriez entendre à vos funérailles ?

Big bisou, de Carlos.

Savez-vous ce que c’est que le drone métal ?

Oui, bien sûr, il s’agit d’un sous-genre musical extrême du doom metal. Le genre est apparu au début des années 1990 et se caractérise par des rythmes et des suites d’accords particulièrement lents ainsi que par des morceaux de guitares électriques fortement distordues. Je n’ai absolument pas regardé la définition sur internet.

Préférez-vous les disques ou la musique live ?

J’ai une préférence pour les musiques enregistrées en studio plutôt qu’en live, mais j’adore aller à des concerts !

Votre plus beau souvenir de concert ?

J’ai vu Archive à Bercy, c’était fou. Et surtout dernièrement Zaho de Sagazan à l’Olympia, c’était un moment d’une magie inoubliable. Un voyage hors sol.

Allez-vous en club pour danser, draguer, écouter de la musique sur un bon sound system ou n’allez-vous jamais en club ?

J’y vais un peu mais je n’aime pas beaucoup ça, je dois avouer… Je préfère lancer des musiques dans des grosses soirées chez moi ou en appartement, à des années-lumière de la boîte de nuit.

Quel est le groupe que vous détestez voir sur scène, mais dont vous adorez les disques et inversement ?

J’ai du mal à aller voir les artistes qui me procurent beaucoup d’émotion, comme si j’avais un rapport trop personnel et intime à leur musique. Orelsan, pour moi, impossible de le voir en concert, j’aime trop, je crois.

Votre film musical préféré ou votre musique de film préférée ?

Mon film musical : Chantons sous la pluie. Ma musique de film : E.T. Sinon, dans ma playlist, il y a les BO de LaLaland, Grease, Tic Tic Boom, In the Heights.

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