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Son cas cristallise les tensions. Alors que quatre soldates israéliennes ont été libérées par le Hamas ce samedi 25 janvier dans le cadre l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le groupe islamiste, le nom d’Arbel Yehoud est au centre des débats. La jeune femme, une des dernières otages féminines du Hamas, serait actuellement retenue par le groupe du Jihad islamique, mouvement palestinien allié du Hamas, ce qui retarderait sa libération.
Si la trêve semble globalement respectée par les deux parties, l’armée israélienne a accusé le Hamas de ne pas respecter les termes de l’accord en ne libérant pas l’ensembles des femmes otages encore en vie. Son porte-parole, Daniel Hagari, s’est aussi dit «inquiet» du sort des deux derniers enfants à Gaza, Ariel et Kfir. En outre, le Premier ministre Benyamin Nétanyahou a indiqué qu’il n’autoriserait pas les Gazaouis à se déplacer au nord de l’enclave, comme prévu à partir de ce week-end, tant que la libération d’Arbel Yehoud, «qui aurait dû être relâchée aujourd’hui», ne serait effective.
Sitôt la menace rendue publique, le Hamas a indiqué à l’agence Reuters que Yehoud, dont Nétanyahou avait demandé le retour ce samedi, serait libérée lors de la prochaine salve de libérations, samedi 1er février.
Kidnappée le 7 octobre 2023, cette otage civile âgée de 29 ans résidait au kibboutz Nir Oz avec son partenaire, Ariel Cunio, âgé de 26 ans, également otage du Hamas. Selon le Collectif du 7-Octobre, Arbel Yehoud «appartient à la troisième génération de sa famille à vivre au kibboutz Nir Oz». Le 12 décembre dernier, l’ambassade d’Israël en France avait partagé un profil de la jeune femme sur son compte X. Passionnée d’équitation et de skateboard, elle a notamment travaillé comme guide pour des activités de recherche spatiale et d’astronomie au complexe GrooveTech du conseil régional d’Eshkol.
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